Rôle : Mousse
Race : Miqote lunaire
Âge : Autour de la vingtaine
Taille : 1m54
Origine : Radz-at-Han
Archétype : Danseuse


Occupations : Mousse sur la Navigatrice, et membre d’une troupe de danseurs Thavnarois
Où la trouver ? : généralement, sur le bateau ou dans les quartiers pauvres des villes, souvent en train de danser

Description physique
« Tu es comme les douze t’ont fait. Ils ont bien travaillé, fais leur honneur. »

Le physique de la danseuse n’a rien d’original, ou de réellement notable. Légèrement plus petite que la moyenne des siens, quoiqu’assez musclée, elle n’apparaît pas comme étant une personne qui impressionnera, ou intimidera. Pourtant, la jeune femme semble occuper plus d’espace qu’elle ne le fait réellement, un peu comme si sa façon de se mouvoir, ou même d’être, était pensée pour la rendre particulièrement visible.

Il est possible de dire qu’il existe deux Koh, une première, celle du quotidien, habituelle, débonnaire et joyeusement vulgaire. Cette dernière porte des vêtements de seconde main, un maquillage bas de gamme, les cheveux mi-longs décoiffés et paraît tout droit sortie d’une friperie uldienne. Cette apparence négligée ne semble pas nécessairement hasardeuse, au contraire, bien souvent, elle donnera l’impression d’être murement réfléchie : la casquette de travers, elle a la classe ordinaire.
La seconde Koh est celle de la scène, plus colorée, ses atouts (vêtements, maquillages, parfums) sont aussi plus chers, et plus beaux. Durant ces moments, sa gestuelle est changée, devenant théâtrale, parfois sentencieuse, parfois outrancière, ou encore très précieuse. La mise en scène qui l’anime deviendra plus évidente.

De manière générale, la jeune femme donne l’impression de donner une grande importance à son apparence. À n’en pas douter, sa tignasse aubergine est teinte, et sa peau, très pâle pour une thavnaroise, n’est pas étrangère à diverses crèmes de soin.

« Tu peux me lâcher la main, tu sais ? Je ne vais pas m’envoler. »

Être dans la proximité directe de Koh peut rapidement être épuisant. Son hyper activité, sa tendance à devoir maintenir le contact physique, son « savoir être » scénique. Tous ces éléments tendent à faire de son voisinage une épreuve qui demande quelques ressources.

La caractéristique la plus évidente est sans doute son absence de respect pour le concept d’espace vital. Presque instinctivement, elle va constamment chercher à envahir la proximité des individus. Des personnes qu’elle apprécie, bien sûr, mais aussi de parfaits inconnus dont elle peut saisir les mains pour une raison ou une autre.

Si le toucher est envahi pour une raison ou une autre, l’audition est aussi victime de la miqote. Elle est, pour ainsi dire, très bruyante. Vocale dans un premier temps, avec une voix qui porte et un débit de paroles qui peut parfois être redoutable lorsqu’elle s’exprime sur des sujets qui la touchent. Mais même sans cela, elle rit beaucoup, chantonne et apprécie souvent taper le rythme avec ses doigts, ses pieds, sa voix, etc.

« Bordel à cul, décide-toi si tu chiales ou tu souris, j’y comprends plus rien ! »

Pour n’importe qui ayant passé plus de cinq minutes en sa compagnie, il existe une évidence : Koh est un livre ouvert. Alors même qu’elle sait très efficacement différents rôles, se mettre en scène, elle est excessivement expressive. Ses yeux, sa bouche, ses oreilles, son expression, tout cela sert de courroie de transmission à ses émotions. Des émotions fortes et changeantes. Si elle arbore le plus souvent un sourire très franc, dévoilant dents et crocs, elle peut passer en une seconde aux larmes suite à une triste nouvelle.

De fait, la jeune femme est une horrible menteuse. Au moindre regard, quelqu’un la connaissant a minima n’aura aucun mal à percer ses piètres tentatives de mensonge. En particulier, elle se mettra à avoir de légers tics, ou encore, à transpirer.

Personnalité
« … écoute. Ma puce. Je t’aime, tu le sais. Mais… tu ne serais pas un peu stupide ?… »

Probablement que Koh a de nombreuses qualités, mais sa culture n’en est pas une. Non pas qu’elle soit le fruit d’une éducation médiocre, au contraire, elle a pu profiter de la proximité d’artistes en tout genre, tout à fait lettrés et prêts à partager avec elle des mines de savoir. Pourtant, fait montre d’une réelle difficulté à comprendre des choses trop compliquées par elle-même. Elle sait apprendre, elle le fait même assez rapidement. Mais elle le fera rarement grâce à des livres, ou un apprentissage classique, préférant mobiliser une forme de mimétisme.

En outre, elle échoue souvent à remarquer des choses pourtant évidentes. En réalité, Koh manque cruellement d’un sens de l’observation pour ce qui l’entoure. Son esprit semble toujours sauter d’un intérêt à un autre, lui faisant souvent louper ce qui est important. Ce trait va souvent la faire paraître plus maladroite qu’elle ne l’est réellement.

« Comment tu sais qu’E’lame m’a quittée ? Ça vient d’arriver… »

En réalité, il existe de rares cas où la miqote brille par son intelligence : dès lors qu’il est question des gens. Koh observe et comprend les gens avec une certaine facilité. Non pas qu’elle soit un génie, mais assez simplement, à force d’observer les personnes qui l’entourent, elle apprend à les connaître et va rapidement remarquer les petites variations dans leurs comportements.

Ce faisant, portée par une forte préoccupation pour les autres, elle sera en constante recherche de moyens de les aider, de leur apporter du soutien. Ce côté, généralement assez positif, en fait aussi une personne incroyablement intrusive qui hésite assez peu à envahir la vie privée des gens, si elle pense pouvoir arranger leurs soucis. Quand bien même elle fait cela par réel altruisme fiduciaire, cette facette de sa personnalité peut rapidement devenir agaçante.

Koh veut aider. Ses amis, ses connaissances, les inconnus. Elle en aurait même besoin pour se sentir accomplie dans sa vie quotidienne, mesurant son « utilité » à l’aune de ce qu’elle peut apporter aux autres. Elle se montrera alors facilement abusive et poussive dans sa volonté de venir en aide.

« Essaie d’aimer les autres autant que tu t’apprécies. »

Koh est fière d’elle. De qui elle est, de comment elle est. Elle peut même se montrer par moment assez prétentieuse. Si elle peut se mettre en valeur, elle n’hésitera qu’assez peu à le faire. En particulier, sa réussite dans la Kriegtanz éveille chez elle une profonde fierté.

Pour autant, elle ne se considère par comme supérieure aux autres. Elle vit les réussites de son entourage comme une victoire personnelle. Dès lors, elle peut se montrer extrêmement encourageante. Indéniablement, elle se considère talentueuse, douée, etc. Mais elle ne s’envisage que comme faisant partie d’une constellation d’individus, tous aussi précieux qu’elle.  

« Et donc… tu es entrée par effraction chez notre client. Et tu as essayé d’appeler à une révolte chez ses servants ?… »

Enfin, Koh est idéaliste. Fortement, abusivement idéaliste. Ayant plus fréquenté la pauvreté que les milieux riches, elle a développé une sensibilité aux injustices qui l’amène souvent à se placer en antagoniste face à ce qu’elle trouve inacceptable. Et elle trouve de nombreuses choses inacceptables : allant du traitement des réfugiés à Uldah, en passant par les inégalités sociales à Ishgard.

Cela fait de la danseuse une personne qui peut devenir très compliquée à contrôler dès lors que ses idéaux, et ses idées de ce que devrait être le monde sont attaqués. Bien qu’assez paisible, elle peut alors se montrer agressive et acide. Elle s’impose de nombreuses règles, parfois peu pratiques, afin de préserver un certain confort par rapport à ses valeurs.

En cas de conflit, il est assez probable que ses valeurs passeront avant le reste, qu’il soit question de la hiérarchie, ou de pragmatisme. En particulier, sans être particulièrement naïve, elle partira généralement du principe que la personne en face d’elle est animée par les bonnes intentions qui la motivent. De façon très visible, son rapport à la danse est fortement traversé par ses idéaux.

Aime : les jolies choses inutiles, le bruit des villes, les gens, voyager, se sentir utile, danser, la « justice », les plats qu’elle n’a jamais goûtés, les histoires qui finissent bien
N’aime pas : la brutalité, la solitude, le mépris, les combats, se penser être mise à l’écart, les gils « mal utilisés », le silence, se sentir rabaissée

Points forts :

  • Une sociabilité à toute épreuve mêlée à une bonne intelligence sociale
  • Un certain charisme
  • Le travail en groupe
  • Bonne maîtrise de son image
  • Danseuse accomplie (agile, bonne magie, précise, des réflexes)

 Points faibles :

  • Autophobe
  • Manque de culture et de réflexion
  • Impressionnable, parfois un peu peureuse
  • Idéaliste (remords, s’interdit de tuer, refuse de danser dans certains établissements, etc.)
  • Sans le sou, et gestion catastrophique des gils

Faits connus :

  • Est orpheline et a été élevée par une troupe de saltimbanques avec qui elle reste en contact.
  • Se produit souvent dans les troquets ou les pires quartiers des cités.
  • Passe énormément de temps à discuter avec l’équipage.
  • A la réputation de dragouiller gentiment dans les tavernes. 
  • Considère Hildibrand comme le plus grand homme de son époque, et le réel héros d’Eorzea.